mardi 31 janvier 2012

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: LUTTE CONTRE LA GABEGIE : RIGUEUR ET RATIONALISATI...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: LUTTE CONTRE LA GABEGIE : RIGUEUR ET RATIONALISATI...: Au cours d’un conseil de cabinet tenu le 26 janvier 2012 dans l’immeuble abritant ses services, Yang Philémon ...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: LUTTE CONTRE LA GABEGIE : RIGUEUR ET RATIONALISATI...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: LUTTE CONTRE LA GABEGIE : RIGUEUR ET RATIONALISATI...: Au cours d’un conseil de cabinet tenu le 26 janvier 2012 dans l’immeuble abritant ses services, Yang Philémon ...

LUTTE CONTRE LA GABEGIE : RIGUEUR ET RATIONALISATION DANS LES MISSIONS A L'ETRANGER




Au cours d’un conseil de cabinet tenu le 26 janvier 2012 dans l’immeuble abritant ses services, Yang Philémon Premier Ministre camerounais a prescrit « sur hautes instructions du Président de la République » aux membres de l’équipe gouvernementale, rigueur et rationalisation dans les missions à l’étranger ;il est désormais question de n’en faire que celles qui sont opportunes et réduire au maximum la taille des délégations à déplacer ;tout ceci s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la gabegie qui jusque là avait fait son lit dans les finances publiques du Cameroun.
Cette prescription du chef du gouvernement camerounais survient quelque temps après la décision prise par le ministre des finances Alamine OUSMAN MEY, de supprimer les perdiem qui jusqu’alors étaient distribués aux participants aux séminaires et autres colloques organisés par l’administration publique camerounaise, mesure qui au demeurant continue de faire jaser dans les couloirs et bureaux des ministères.
La sortie du Premier Ministre qui plus aurait été instruite par le Président de la République, semble constituer  un soutien, mieux un adoubement de la mesure prise par le ministre des finances qui en avait grand besoin, quand on sait avec quelle réticence le corps des fonctionnaires camerounais accueille des mesures visant à lui retirer quelque avantage et quelle hargne il a coutume de déployer contre les auteurs de telles décisions.


Cependant il convient de relativiser la portée de cette prescription du Premier Ministre, car apparemment, les ministres restent seuls juges de l’opportunité et de la durée des missions, ce à quoi il faudrait ajouter le scepticisme ambiant eu égard au fait que dans ces milieux là, les (mauvaises) habitudes ont la peau dure.


GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: DON DE TRACTEURS POUR L'AGRICULTURE CAMEROUNAISE

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: DON DE TRACTEURS POUR L'AGRICULTURE CAMEROUNAISE: Le Cameroun a reçu le 26 Janvier 2012, un don de tracteurs de la part du gouvernement sud coréen, en vue du développement de la rizic...

DON DE TRACTEURS POUR L'AGRICULTURE CAMEROUNAISE

Le Cameroun a reçu le 26 Janvier 2012, un don de tracteurs de la part du gouvernement sud coréen, en vue du développement de la riziculture dans la région du centre, cérémonie à laquelle prenaient part  Essimi Menye ministre camerounais en charge de l’agriculture et l’ambassadeur de Corée au Cameroun. La partie camerounaise, tout en remerciant le gouvernement Sud coréen pour sa contribution à la mise en œuvre de la politique du Chef de l’Etat, a promis que le Cameroun fera bon usage du matériel ainsi reçu.
Cet acte au demeurant louable, vient néanmoins re- poser le problème de la rationalisation dans la politique de coopération de l’Etat camerounais avec les pays amis et soulève même la problématique de la dignité et de la souveraineté de ce pays dans le concert des nations. Sinon comment comprendre que le Cameroun en soit à recevoir des tracteurs de la part de pays étrangers  alors qu’il dispose lui-même d’une usine de montage desdites machines ?

 Comment comprendre que le gouvernement camerounais en soit à applaudir des deux mains le fait qu’un pays ami « l’aide » en lui faisant don de tracteurs alors que pas moins de 750 de ces engins, déjà montés dans une usine se trouvant sur le sol camerounais et prêts à l’utilisation, sont entrain de croupir et de se rouiller dans la broussaille au sud du pays ? Comment parler de souveraineté et de dignité quand on étale au grand jour les incongruités de sa gouvernance ?
L’Etat du Cameroun gagnerait à faire savoir à ses partenaires au développement, ses réels besoins, cela contribuerait à éviter les coups d’épée dans l’eau et des démarches contreproductives. Après les tracteurs indiens, les tracteurs libyens et les tracteurs abandonnés dans la forêt équatoriale du sud, voici venue l’heure des tracteurs coréens. vivement que ces derniers ne subissent pas le même sort que leurs prédécesseurs.

lundi 30 janvier 2012

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: PRESIDENT BARACK H. OBAMA IS ON TRACK FOR ANOTHER ...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: PRESIDENT BARACK H. OBAMA IS ON TRACK FOR ANOTHER ...: There is no doubt, the outgoing U.S. President , Barack H. Obama will be reelected with a score better than during his first run ...

PRESIDENT BARACK H. OBAMA IS ON TRACK FOR ANOTHER FOUR YEARS IN THE WHITE HOUSE : CAN AFRICA EXPECT SOMETHING NICE ?

There is no doubt, the outgoing U.S. President, Barack H. Obama will be reelected with a score better than during his first run for the White House!
He managed his first political office, including the reform of Social Security. What is there to build confidence over 60% of U.S. populations, especially the socially disadvantaged.
His refusal to engage the U.S. in another armed conflict is also there to reassure the American taxpayer, with the corollary to boost the U.S. economy in recession.



Social peace recorded by the United States under the first Mgistrature President Obama is finally a first class asset to handily win the presidential election of this year, regardless of the Republican opponent that he will have in front of him!
Another major consideration is that the camp of the Republican fails to provide the American people a realistic vision of society !
So, Barack H. Obama is on track for another four years in the White House!
It only remains to hope that this time, Africa will rely on the generosity of his "down-son" to enjoy the long-awaited U.S. economic aid!
LONG LIVE OBAMA!
There is no doubt, the outgoing U.S. President, Barack H. Obama will be reelected with a score better than during his first run for the White House!
He managed his first political office, including the reform of Social Security. What is there to build confidence over 60% of U.S. populations, especially the socially disadvantaged.
His refusal to engage the U.S. in another armed conflict in Middle-East is also there to reassure the American taxpayer, with the corollary to boost the U.S. economy in recession.




 
Social peace recorded by the United States under the first Magistrature of President Obama is finally a first class asset to handily win the presidential election of this year, regardless of the Republican opponent  that he will have in front of him!
Another major consideration is that the camp of the Republican fails to provide the American people a realistic vision of society !
So,

It only remains to hope that this time, Africa will rely on the generosity of his "down-son" to enjoy the long-awaited U.S. economic aid!
LONG LIVE OBAMA.........

samedi 28 janvier 2012

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: L'OBJECTIF DE 2,5 MILLIARDS FCFA PAR AN D'ECONOMIE...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: L'OBJECTIF DE 2,5 MILLIARDS FCFA PAR AN D'ECONOMIE...: Jusqu’à 18 milliards par an du fait des gaspillages. La réduction de la consommation est engagée. En présentant à Yaoundé le bilan d...

L'OBJECTIF DE 2,5 MILLIARDS FCFA PAR AN D'ECONOMIE SUR LA REDUCTION DE LA CONSOMMATION DU TELEPHONE PAR L'ETAT CAMEROUNAIS

Jusqu’à 18 milliards par an du fait des gaspillages. La réduction de la consommation est engagée.
En présentant à Yaoundé le bilan de l’année écoulée lors de la présentation des vœux de nouvel an 2012 au ministre des Postes et Télécommunications, le secrétaire général de ce ministère, Edouard Ebah Abada, s’est réjoui de la baisse  de la consommation du téléphone dans les administrations publiques.
En effet, a-t-il déclaré, « il y a quelques mois, l’Etat dépensait 1,5 milliard de F pour les consommations téléphoniques. Grâce à l’application des catégories d’accès et des quotas mensuels, sur les 9 862 lignes facturées actuellement aux administrations, les consommations du téléphone ont baissé de 14%, soit environ 200 millions de F par mois ». Les économies ainsi réalisées sont le fruit des travaux menés par le Comité interministériel chargé de la maîtrise des consommations des moyens de télécommunications des services publics, mis sur pied dans le cadre de l’application de la feuille de route du gouvernement qui prévoyait déjà en 2009, la réduction de 10% des factures des lignes téléphoniques et des consommations des moyens de télécommunications des administrations publiques.










Pourquoi en est-on arrivé là ? Le Premier ministre, chef du gouvernement, a décidé de tirer la sonnette d’alarme face à la tendance haussière des factures incriminées, dans un contexte d’austérité où l’Etat doit réduire son train de vie en luttant notamment contre les gaspillages de toute nature. Le téléphone est ainsi apparu  comme l’une des principales sources de dépenses à cause des comportements parfois répréhensibles de certains agents publics pour qui l’Etat n’est qu’une vache à lait.
Selon les statistiques disponibles au Minpostel, l’Etat dépensait jusqu’à un passé récent en moyenne 1,5 milliard par mois, ce qui fait un total de 18 milliards par an pour payer les factures du téléphone. Les statistiques de deux mois sont formelles. En juin 2009, l’Etat a dépensé 1 milliard 576 935 721 F et en juillet 2009, l’Etat a dépensé 1 milliard 621 000 000 de F. A telle enseigne que le montant de la dette de l’Etat vis-à-vis de la Cameroon Telecommunications (Camtel), l’opérateur public de téléphone fixe s’élève à plus de 90 milliards de F.
D’après les membres du Comité interministériel, plusieurs raisons expliquent l’augmentation vertigineuse de la facture. En effet, grâce à certaines complicités chez l’opérateur historique, les consommations de plusieurs lignes téléphoniques privées (domiciles privés parfois habités par des concubines, téléboutiques, etc) sont indûment facturées à l’Etat depuis plusieurs années ; plus de la moitié des appels sortant des services publics sont d’ordre privé. Il est rapporté aussi que des étrangers appellent sur les lignes internationales dans les administrations et certains responsables font payer ces appels et empochent l’argent. Bien plus, plusieurs personnes qui ont perdu leur poste continuent à faire payer leur consommation téléphonique par l’Etat.

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GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: IL FAUT SANCTIONNER TOUTE INFRACTION FORESTIERE AU...

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IL FAUT SANCTIONNER TOUTE INFRACTION FORESTIERE AU CAMEROUN,DES CETTE ANNEE 2012 !

Le Projet observateur indépendant au contrôle forestier et au suivi des infractions forestières au Cameroun a tenu le 11 janvier 2012 à Yaoundé, les travaux de la quatrième session de son comité de pilotage. Au menu de la feuille de route pour l'année 2012, le comité entend accélérer ses missions de contrôle des infractions forestières et d'application des sanctions pour les opérateurs indélicats du secteur des forêts.


Les réalisations jugées concluantes de la troisième phase du projet, mise en route depuis 2010 ont été relevées, à la satisfaction des représentants d'une dizaine de ministères camerounais, des bailleurs de fonds et partenaires au développement, tous participants aux assises. Le président du Comité de pilotage et directeur des forêts au ministère des Forêts et de la Faune, M. Bruno NFOU NFOU a rassuré que les opérateurs indélicats sont sanctionnés. Le renforcement des capacités des acteurs a tout de même été souhaité.
Créé en 2000 par le gouvernement, le Projet observateur indépendant au contrôle forestier et au suivi des infractions forestières au Cameroun a pour but de contribuer au renforcement, à l'amélioration de la gouvernance forestière et à la gestion durable des ressources forestières dans ce pays d'Afrique centrale.


vendredi 27 janvier 2012

CHIFFRES ET STRATEGIES DU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS CONCERNANT L'EMPRUNT OBLIGATAIRE 2012

Il devrait emprunter jusqu’à 285 milliards de FCFA fractionnés en plusieurs opérations
Progressivement l’environnement camerounais des finances et de l’économie se frotte à la méthode Alamine Ousmane Mey. Pour la réalisation des emprunts de l’Etat du Cameroun, le nouveau ministre des Finances, lui-même ancien banquier, a procédé par une solution somme toute particulière. Au contraire de son prédécesseur qui avait réussi l’exploit de collecter en deux semaines la somme de 200 milliards de FCFA d’un emprunt obligataire, M. Mey lui a décidé de fractionner les opérations sur l’ensemble de l’année. Ainsi, selon des sources introduites dans l’univers de la finance et de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), le gouvernement camerounais devrait dès février 2012, lancer une vaste opération d’emprunt auprès des ménages camerounais, pour un montant global de 285 milliards de FCFA, dont 105 milliards en Bons du trésor (BTA) et 180 milliards en obligations du trésor (Ce qu’on appelle encore emprunt obligataire). Les émissions des BTA devraient logiquement débuter dès le 09 février 2012, pour un montant de 10 milliards avec adjudication le 15 du même mois. Deux autres opérations d’émission devraient suivre logiquement, les 16 et 23 février pour des montants respectifs de 5 milliards de FCFA. La première phase de réalisation de l’emprunt obligataire débute au mois de Mai 2012, avec une émission de titres pour 15 milliards de FCFA. Le plus grand emprunt de l’année devrait intervenir au mois de septembre avec un montant de 50 milliards de FCFA.

Ce fractionnement de l’opération d’émission de ces titres par l’Etat camerounais semble être une parade solide face à la question de savoir comment le gouvernement comptait mobiliser d’un coup 285 milliards. Mais pour certains experts, la situation reste la même : le fractionnement est certes stratégique dans la mesure où il permet aux partenaires de l’emprunt de souffler et de ne pas sentir le poids de l’engagement, mais le problème reste entier. Il faudra en 2012 mobiliser 285 milliards de FCFA. Monsieur Mey a été un banquier et il sait que pour les banques ce sera presque mission impossible, alors je ne vois pas comment il convaincra les banques de suivre une initiative qu’elles ont refusé de suivre en 2011 affirme un conseiller de placement d’une entreprise de la place. Selon l’analyse de cet expert, les banques ont suivi la première fois par effet d’entrainement mais aussi de test. Cependant, depuis deux ans ces banques ont été tellement sollicitées qu’elles sont aujourd’hui dans une allée très étroite et les premiers crédits ne sont pas encore remboursés. Depuis 2010, les banques en groupement syndiqué ou sur les opérations d’émission des titres ont donné jusqu’à 380 milliards de FCFA à des activités garanties par l’Etat. D’autres experts estiment qu’elles se placent en situation complexe, parce qu’elles ont accordé de gros montants à un même emprunteur, l’Etat et ses démembrements. D’un autre côté, même si le Cameroun garde sa capacité à s’endetter, l’utilisation faite du premier emprunt dont on n’a pas encore le compte rendu incite les investisseurs à la prudence. Cela dit, les conditions de l’emprunt fractionné de 180 milliards de FCFA permettront d’avoir une idée claire de la tendance.

mardi 24 janvier 2012

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: 56è PLACE MONDIALE POUR LES LIONS INDOMPTABLES DU ...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: 56è PLACE MONDIALE POUR LES LIONS INDOMPTABLES DU ...: L'équipe nationale de football masculin du Cameroun, les Lions indomptables, est reléguée à la 56e place mondiale, soit la septième place...

56è PLACE MONDIALE POUR LES LIONS INDOMPTABLES DU CAMEROUN : QUAND SAMUEL ETO'O NOUS FAIT REGRETTER MILLA ROGER !

 L'équipe nationale de football masculin du Cameroun, les Lions indomptables, est reléguée à la 56e place mondiale, soit la septième place africaine, selon le classement du mois de janvier établi par la Fédération internationale de football association (FIFA).

Le Cameroun accuse une perte considérable de 6 places sur le précédent classement du mois de décembre, dont la 50e position.

Cette chute était prévisible dans la mesure où les Lions indomptables ont perdu la cote après avoir boycotté la rencontre internationale amicale contre l'Algérie le 15 novembre et surtout en raison de la non-qualification pour la 28e Coupe d'Afrique des nations de football Gabon-Guinée équatoriale 2012.
Le meilleur classement FIFA du Cameroun est la 11e place en 2006 et en 2009.

 
Le mois de janvier est dominé par l'Espagne, championne de la dernière Coupe du monde de football jouée en 2010 en Afrique du Sud, les Pays-Bas, vice-champions du monde, l'Allemagne, l'Uruguay et l'Angleterre.
Les six premiers pays africains de ce classement sont la Côte d' Ivoire (18e mondiale), le Ghana 26e, l'Algérie 32e, l'Egypte, le Sénégal et le Nigeria, respectivement 36e, 43e et 45e.

Le prochain classement sera publié par la FIFA le 15 février.

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SECTEUR COTONNIER AU CAMEROUN : NECESSITE DE REFIL...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SECTEUR COTONNIER AU CAMEROUN : NECESSITE DE REFIL...: Perte de 12 milliards de fcfa durant la campagne 2010-2011.A cause des exportations fraudul...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SECTEUR COTONNIER AU CAMEROUN : NECESSITE DE REFIL...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SECTEUR COTONNIER AU CAMEROUN : NECESSITE DE REFIL...: Perte de 12 milliards de fcfa durant la campagne 2010-2011.A cause des exportations fraudul...

SECTEUR COTONNIER AU CAMEROUN : NECESSITE DE REFILER DU BON COTON !






Perte de 12 milliards de fcfa durant la campagne 2010-2011.A cause des exportations frauduleuses de coton graine vers le Nigeria.Révélation faite lors du lancement de la campagne de commercialisation du coton, hier, à Maroua.En séjour à Maroua depuis le mardi 27 décembre, Luc Bienvenu Magloire Mbarga
 
Atangana, ministre du Commerce, a procédé au lancement officiel de la campagne de commercialisation de la filière coton au Cameroun. Après avoir visité les sites de vente de ce produit dans la localité de Maban, bourgade située à quelques kilomètres de Maroua, et après avoir, par la même occasion, visité l’usine de la Sodecoton dans l’après-midi, le ministre du Commerce est passé à l’essentiel. Avant de lancer son « je déclare ouverte la campagne de commercialisation du coton pour l’année 2011-2012 », Luc Bienvenu Magloire Mbarga Atangana a, comme il est de tradition, écouté les mots du président du conseil d’administration de la Sodecoton et du directeur général de ladite société.



 
Manques à gagner

Durant la campagne 2010-2011, le coton-graine du Cameroun a connu des exportations frauduleuses massives vers le Nigéria. A en croire à ces responsables, les estimations de détournement s’élèvent à 25.900 tonnes de coton graine. Soit 16% de la production de coton-graine du Cameroun. Toute chose qui aurait entrainé des manques à gagner de près de 12 milliards de francs Cfa à l’entreprise.
Face à cette situation, Luc Bienvenu Magloire Mbarga Atangana a rappelé aux producteurs du coton de la partie  septentrionale du pays que l’arrêté du 11 septembre 2000 portant suspension de l’exportation du coton graine du Cameroun « est en vigueur ». Le ministre a par la même occasion indiqué que les contrevenants devront rendre gorge. Le Mincommerce compte sur les efforts de l’autorité administrative, des autorités traditionnelles et des populations. C’est ce qu’il a appelé « l’appel de Maroua ». C’est après avoir scellé ce pacte avec les producteurs du coton du septentrion qu’il a officiellement déclaré la campagne de commercialisation de la filière coton ouverte.

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: LA BANANE,L'UNE DES PRINCIPALES SOURCES DE RECETTE...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: LA BANANE,L'UNE DES PRINCIPALES SOURCES DE RECETTE...: En 2011, le Cameroun a exporté près de 247,3 tonnes de bananes fraîches principalement vers l’Europe selon des statistiques officielle...

LA BANANE,L'UNE DES PRINCIPALES SOURCES DE RECETTES DU TRESOR PUBLIC CAMEROUNAIS

En 2011, le Cameroun a exporté près de 247,3 tonnes de bananes fraîches principalement vers l’Europe selon des statistiques officielles. Mais l’objectif du Cameroun est d’atteindre la barre des 500.000 tonnes de production d’ici 2013. Pour ce faire le gouvernement a lui-même fixé cet objectif aux producteurs afin d’utiliser ce tremplin pour améliorer la croissance économique du pays. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, la banane, à l’instar du bois, du cacao, du café, du coton et du caoutchouc, représente l’une des principales sources de recettes du trésor public camerounais en vue de ses parts dans les exportations. En effet la production de la banane est estimée en moyenne à environ 300.000 tonnes par an, et pour un chiffre d’affaires total de 170 milliards de francs CFA (environ 340 millions de dollars). 




Toutefois les entreprises qui évoluent dans ce secteur ne sont pas nombreuses. Outre la Cameroon Development Corporation (CDC, étatique) qui honore son premier rang avec 55% de la production nationale, il y a deux autres entreprises agro-industrielles qui évoluent dans le secteur : le groupe des Plantations de Haut Penja (PHP) et la Société des Plantations de Mbanga (SPM) propriété des investisseurs français. Toutefois on note également la présence sur le marché d’une infime place occupée par des producteurs indépendants ou petits producteurs. Ayant dominé pendant de longue année le marché africain (entre 2000 et 2005) la banane camerounaise vise le marché européen., qui est actuellement « le principal débouché de la banane camerounaise d’export » a d’ailleurs déclaré le directeur du Centre africain de recherche sur bananiers et plantains (CARBAF), Daniel Ngou Ngoupayou.

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: IL FAUT ABSOLUMENT SAUVER L'USINE A TRACTEURS D'EB...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: IL FAUT ABSOLUMENT SAUVER L'USINE A TRACTEURS D'EB...: Une délégation conduite par le ministre du Plan et de l’Economie y a effectué une visite en fin de semaine dernière prenant du même cou...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: IL FAUT ABSOLUMENT SAUVER L'USINE A TRACTEURS D'EB...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: IL FAUT ABSOLUMENT SAUVER L'USINE A TRACTEURS D'EB...: Une délégation conduite par le ministre du Plan et de l’Economie y a effectué une visite en fin de semaine dernière prenant du même cou...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: FORTUNES DIVERSES POUR DES PRODUCTEURS DU CACAO AU...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: FORTUNES DIVERSES POUR DES PRODUCTEURS DU CACAO AU...: Alors qu’on annonce pour les récentes ventes une augmentation du prix dans certaines zones de production, à l’Est, les producteurs font f...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SALON INTERNATIONAL DE L'ARTISANAT CAMEROUNAIS : D...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SALON INTERNATIONAL DE L'ARTISANAT CAMEROUNAIS : D...: Siarc 2012. 360 Camerounais et une dizaine de pays étrangers son...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SALON INTERNATIONAL DE L'ARTISANAT CAMEROUNAIS : D...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: SALON INTERNATIONAL DE L'ARTISANAT CAMEROUNAIS : D...: Siarc 2012. 360 Camerounais et une dizaine de pays étrangers son...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: HEVECAM ET LES SALAIRES DE SES OUVRIERS : empêcher...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: HEVECAM ET LES SALAIRES DE SES OUVRIERS : empêcher...: ...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: BIENTOT UNE CENTRALE THERMIQUE A GAZ AU CAMEROUN P...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: BIENTOT UNE CENTRALE THERMIQUE A GAZ AU CAMEROUN P...: Le financement du projet de la première centrale thermique à gaz du Cameroun vient d'être bouclé. Le coût total de ce grand projet énergé...

BIENTOT UNE CENTRALE THERMIQUE A GAZ AU CAMEROUN POUR BOOSTER LA PRODUCTION EN ENERGIE ELECTRIQUE

Le financement du projet de la première centrale thermique à gaz du Cameroun vient d'être bouclé. Le coût total de ce grand projet énergétique est estimé à plus de cent soixante dix millions de FCFA. Cette centrale thermique doit apporter au réseau électrique camerounais 216 mégawatts d'ici à 2013, permettant d'atteindre une production nationale de 1238 mégawatts. C'est ce qui ressort de la conférence donnée le 11 janvier 2011 à Yaoundé par les responsables de la société camerounaise en charge de la distribution de l'énergie électrique AES-SONEL et les différents bailleurs de fonds concernés par le projet.




L'énergie produite par la centrale, qui sera construite dans la ville de kribi (au Sud du Cameroun), viendra renforcer la capacité de l'entreprise AES-SONEL à couvrir la demande des populations qui se développe exponentiellement. Et ce sont les conventions signées avec la Société Financière Internationale, la Banque africaine de développement, la Banque de développement des états de l'Afrique centrale, entre autres partenaires, et le gouvernement camerounais en Décembre 2011 qui ont permis de parachever le processus.

lundi 23 janvier 2012

HEVECAM ET LES SALAIRES DE SES OUVRIERS : empêcher à tout prix le débraillage !



Grève. L’arrivée du gouverneur de la région du Sud, Jules Marcellin Ndjaga, à Niété, n’a pas dissuadé les employés.
 
La crise ouvrière s’enlise à Hévécam. Mercredi dernier, des milliers d’ouvriers ont envahi le village 7 à Niété, où se situe l’usine de la société productrice de l’hévéa au Cameroun. Très en colère, ils ont chassé de force les 600 ouvriers qui se trouvaient derrière les machines. 
Ce qui leur a  permis de fermer l’usine. La direction générale a aussitôt appelé les autorités administratives de la préfecture qui ont envoyé un renfort de policiers et de militaires. Mais, en vain. Le gouverneur de la région du Sud, Jules Marcellin Ndjaga, informé de cet assaut des grévistes, s’est rendu à Niété. 
 
Arrivé le 18 janvier 2012 au  matin, le gouverneur a tenu une concertation jusqu’à tard dans la nuit avec les autorités locales et la direction générale de la société. Une autre rencontre a suivi le lendemain avec les ouvriers.  « Je suis venu donner l’ordre que le travail reprenne demain », a  instruit le patron du Sud. Des paroles qui ne trouveront aucun écho favorable chez les grévistes. « Ce sont les mêmes paroles que les autres ont eu à nous dire, sauf qu’ils ont dit qu’ils donnaient 52 millions, mais cela n’atteint même pas la quinzaine des ouvriers. Nous ne bougeons pas d’un pouce si nos réclamations ne sont pas prises en compte », a indiqué Dikwa Gaïssala, l’un des porte-parole des ouvriers.
 
 
 
 
 
Au 21ème  jour de grève, la situation devient de plus en plus critique à Niété. Les conséquences sont partagées. La société Hévécam estime ses pertes à la somme de 80 millions FCfa en moyenne par jour, alors que chez les ouvriers, la plupart des enfants ne vont plus à l’école. Dans les foyers, il ne reste plus suffisamment de provisions alimentaires. Certains les ont déjà épuisées et n’ont plus les moyens de se ravitailler. « Qu’importe, même si on meurt de faim on va poursuivre cette grève jusqu’au bout », affirme un des grévistes. 
 
Au début de la crise, Hévécam avait proposé de payer les heures supplémentaires du travail de dimanche et de promouvoir les primes sur la qualité et la production. Mais, les ouvriers sont restés fermes sur leurs exigences des droits liés à la privatisation de la société (droit ignoré par l’entreprise), et la reconsidération de la grille salariale.

SALON INTERNATIONAL DE L'ARTISANAT CAMEROUNAIS : DU 23 janvier au 03 février 2012




Siarc 2012. 360 Camerounais et une dizaine de pays étrangers sont attendus au Salon international de l'artisanat à l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé. 
 
La troisième édition du Salon international de l'artisanat du Cameroun (Siarc) s'ouvre ce lundi à l'esplanade de l'hôtel de ville de Yaoundé. 
Les grands axes de cette édition ont été dévoilés jeudi dernier par le ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l'Economie sociale et de l'Artisanat, Laurent serge Etoundi Ngoa. Si les deux précédentes éditions du Siarc ont révélé le potentiel du Cameroun à pouvoir affronter la concurrence internationale, pour cette édition, il est question de « montrer que la dynamique artisanale est structurée, avec des pièces illustrant chaque région du pays et s'imposant sur le marché international ».
 
 
 
 
Le Siarc s'achève le 03 février prochain. Pendant douze jours, 360 artisans camerounais et ceux d'autres pays étrangers (Afrique du Sud, Congo, Nigéria, Maroc, Burkina Faso, Mali, Togo, Rca, Equateur etc.) présenteront des objets d’art d’exception, tels que des sculptures, des bijoux, des poteries ou des broderies. Collectionneurs avertis, amateurs et curieux peuvent y acquérir des œuvres uniques issues d’un grand savoir-faire. L’objectif de cette manifestation est de faire connaître l’offre de production artisanale et la capacité d’émergence des produits camerounais sur le marché international. D’où le thème de cette édition: « L’artisanat camerounais : la qualité à la conquête du marché international ».
 
Parmi les innovations de cette année, on retrouvera sur le site un « pavillon de l'innovation », qui va abriter toutes les meilleures œuvres sélectionnées au niveau local et au niveau des pays étrangers prenant part à cette édition. Il s'agit, selon Laurent Serge Etoundi Ngoa, d' « un stand regroupant les ’’success stories’’ de l'artisanat ». Autre innovation, un espace « jeux des enfants », où on retrouvera des jeux pour enfants fabriqués à base de matériaux artisanaux.
 

FORTUNES DIVERSES POUR DES PRODUCTEURS DU CACAO AU CAMEROUN

Alors qu’on annonce pour les récentes ventes une augmentation du prix dans certaines zones de production, à l’Est, les producteurs font face à une baisse du prix du kilogramme


Les vendeurs de cacao au Cameroun font face depuis peu de temps à des fortunes diverses. Pour les dernières statistiques, on a annoncé une légère hausse du prix du kilogramme, notamment dans les régions du Sud-ouest et du Sud. Selon des informations obtenues des planteurs, le prix du kilogramme serait passé de 950 à 980 FCFA dans la région de production e Kumba, dans la Sud-ouest, et de 800 à près de 1000 FCFA dans la zone de production d’Ebolowa dans la région du Sud. Pour les planteurs c’est la satisfaction. "Nous pouvons dire que l’année commence plutôt bien, après une fin d’année un peu bizarre. Souvent en janvier on ressent le poids des problèmes d’argents, mais là je peux dire que nous sommes en haut, on souhaite seulement que cela dure longtemps" a expliqué Ndongo Simon un producteur de Cacao résidant à Yaoundé la capitale du pays. L’explication à cette envolée des prix, la forte demande du marché, qui trouve une production moins importante. Selon une information rapportée par l’agence Reuters, des responsables e coopérative agricoles ont fait savoir que dans les champs on ne retrouve presque plus de fèves, alors que les acheteurs en provenance de Douala en demande d’avantage.


A l’Est, les producteurs font face à une baisse réel du prix du kilogramme
Ce n’est pourtant pas la joie pour tout le monde. Dans la région de l’Est du pays, les producteurs font face à une variation plutôt négative de leur revenu. De 800 FCFA, le prix du kilogramme a chuté par endroit jusqu’à 600 et même 500 francs FCFA. Des responsables agricoles dans la région joints au téléphone ont affirmé que les producteurs font face à une double circonstance négative. La diminution de la demande en provenance des pays voisins et frontaliers comme le Gabon et la République du Congo et aussi la difficulté persistante à pouvoir acheminer la production vers les centres urbains de Yaoundé et de Douala. Plusieurs producteurs auraient choisi de stocker leurs fèves en attendant une meilleure période d’achat. Une situation qui plombe le revenu des ménages de cette zone, mais reste gérable en raison de la diversité des activités agricoles qui y sont menées. Le Cacao pour l’Etat camerounais reste une source principale de devise, et pour les producteur une source importante de revenus. Avec 240 000 tonnes produites lors de la saison 2010/2011, le pays a conforté sa cinquième place mondiale. Le gouvernement camerounais s’est dit résolu à porter la production à 250 tonnes pour la campagne 2011/2012. Le contexte international s’y prête. L’amélioration des conditions de vies dans de nombreux pays émergeants, ont fait grimper les besoins en chocolat et aussi les prix de sa matière première. Mais la demande mondiale pourrait faire face aux risques de récession en chaine annoncées dans les pays européens, premier acheteur de la production camerounaise. La production camerounaise devra aussi faire face aux différentes atteintes dont elle souffre parfois.

IL FAUT ABSOLUMENT SAUVER L'USINE A TRACTEURS D'EBOLOWA,REGION DU SUD ! Sauver l’usine à tracteurs agricoles

Une délégation conduite par le ministre du Plan et de l’Economie y a effectué une visite en fin de semaine dernière prenant du même coup des mesures


Le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi qui a effectué vendredi 20 janvier 2012, une visite sur le chantier de l’industrie d’assemblage des tracteurs d’Ebolowa dans le sud du Cameroun, a affirmé l’engagement ferme du gouvernement à ne pas laisser mourir le projet. Le ministre de l’Economie, du Plan et de l’aménagement du térritoire (MINEPAT) a procédé à la création d’un Comité local de suivi des activités de construction. Il a aussi ordonné la suspension de la production des tracteurs, l’établissement d’un inventaire des quantités montées, le renforcement de la sécurisation des pièces détachées. Le MINEPAT a surtout réaffirmé la volonté du gouvernement quant à l’effectivité de l’achèvement du chantier. Cette réaction du gouvernement s’apparente à une autre victoire de l’ACDIC, l’association camerounaise pour la défense des intérêts collectifs. Durant près d’une semaine, ses membres ont conduit une campagne de dénonciation, pour attirer l’attention sur le scandale que représentais la dégradation de l’usine des tracteur d’Ebolowa. Il ressort de la visite du ministre que, l’obstacle à la fin des travaux est l’argent. Officiellement on fait savoir que 50% des matériaux devant servir à la construction de la chaîne de montage, du magasin de stockage des pièces de rechange, les bâtiments de lavage et du bloc administratif, la cantine, la guérite et la clôture sont prêts sur le site et que les autres 50% sont toujours au port de Douala, dans près de 14 containers et en attente de dédouanement.

FOOTBALL CAMEROUNAIS : QUELLE CLINIQUE ACCUEILLERA CE GRAND MALADE ?



Empêtré dans des scandales divers à l'instar du feuilleton à rebondissements de la suspension du capitaine de l'équipe nationale, Samuel Eto'o Fils, par la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), le football au Cameroun traverse une crise profonde proche du coma, jugent acteurs et observateurs.

Après le démarrage de l'édition 2012 de la Coupe d'Afrique des nations (CAN) de football qui se joue depuis le 21 janvier en Guinée équatoriale et au Gabon sans la participation du Cameroun, éliminé lors de la phase qualificative remportée dans sa poule par le Sénégal, les débats font florès à Yaoundé et ailleurs dans le pays pour s'interroger sur la gestion de cette discipline.

D'un titre provocateur "Le mouvement sportif camerounais pris en otage par des braconniers", un livre présenté mardi dans la capitale camerounaise par Charles Ateba Eyene, universitaire et membre du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC, au pouvoir), mène une incursion dans un univers du ballon rond érigé en mafia, à l'origine des contreperformances de l'équipe nationale.

"Il y a un déficit organisationnel au sein de cette équipe qui a été décrié et qui, aujourd'hui, continue d'être décrié. Il faudrait avoir le courage de se regarder dans la glace et de prendre conscience des tares qui ont amené à ne pas se qualifier à la CAN-2012", a noté à Xinhua l'entraîneur et consultant Henri Manga.

Un label de prestige jusqu'à récemment, les Lions indomptables du Cameroun, première équipe africaine à atteindre les quarts de finale d'une phase finale de la Coupe du monde de football en 1990 en Italie, offrant ainsi à l'Afrique deux places supplémentaires sur les trois jusqu'alors acquises, et quatre fois vainqueur de la CAN (1984, 1988, 2000 et 2002), ont perdu de leur superbe.

"Pendant des années, le Cameroun s'est présenté comme une terre de foot, une terre de sport en Afrique. Les premières médailles olympiques, c'était en 1968 en boxe. En 1982, les Lions indomptables sont allés à la Coupe du monde à la phase finale. Ce sont les différentes performances des Lions indomptables du Cameroun qui ont amené l'Afrique à avoir plus d'équipes au niveau mondial", rappelle Ateba Eyene.

Pour lui, c'est clair que "le Cameroun a participé au rayonnement et au développement du sport en Afrique et dans le monde". Son ouvrage vient enrichir un catalogue déjà étoffé de publications à la "sémantique catastrophique", inauguré en 1990 par "Les dessous scandaleux du football au Cameroun" de Théodore Ateba Yene, autodidacte converti dans la littérature.

D'une population estimée à 20 millions d'habitants, le Cameroun est un pays d'Afrique centrale où le football passe pour une religion, attirant comme au Brésil par exemple des adeptes dès leur tendre enfance. Consacré par les autorités comme "ciment de l'unité nationale", il est notamment porté par les Lions indomptables dont les différents exploits internationaux ont parfois donné lieu à des festivités populaires.

Etabli depuis 1927, bien longtemps avant l'indépendance en 1960, le football camerounais s'est révélé au fil des ans comme une nébuleuse qui obstrue les horizons de ses pratiquants pour leurs perspectives de carrière au plan local. Une fois son éclosion assurée, chaque jeune joueur rêve de s'expatrier afin de s'affirmer dans les championnats mieux organisés d'Europe ou dans d'autres pays d'Afrique.

En dehors des études, c'est l'un des domaines d'émigration de la jeunesse camerounaise, régulière et clandestine. "Je me bats, pour le moment je suis avec le Canon et je travaille en espérant aller plus loin. Déjà, il n'y a pas mal de propositions à l'extérieur, mais le Cameroun est un bon pays. Il faut d'abord bien jouer avant de sortir", a fait savoir Christel Marie Manga, défenseur central dans le Canon de Yaoundé, club du championnat de première division, Mtn-Elite One.

Résultante d'une situation que Charles Ateba Eyene qualifie de "chaos organisé", cette envie de partir qui provoque souvent de lourds sacrifices financiers dans les familles trouve surtout son explication dans un environnement professionnel qui ne permet pas de stimuler le talent, entretenant plutôt le sentiment de tirer le diable par la queue, donc le désespoir.

"C'est vrai, jouer au Cameroun, ce n'est pas du tout évident, parce que c'est difficile. Déjà, il n'y a pas d'infrastructures. Il n'y a pas de primes. On est là, on supporte en espérant qu'un jour on peut aussi être appelé à aller ailleurs", a expliqué Louis Gérard Otélé, autre défenseur du Canon de Yaoundé.

Depuis deux saisons, un barème de salaires pour les équipes du championnat de première division a fixé la rémunération mensuelle des joueurs à 50.000 francs CFA (environ 100 USD). Nouvellement créée, la Ligue de football professionnel a proposé le double.

Pour Olivier Olemb, autre joueur du Canon, "on ne peut pas parler de professionnalisme pour l'instant. Il y a des étapes à franchir. Les équipes n'ont pas de moyens. Les présidents de clubs attendent les subventions pour le démarrage du championnat. C'est depuis six mois que nous préparons cette échéance, sans primes d'entraînement".

"Le professionnalisme, c'est dans 10 ans au moins et ça se prépare. Les Sud-Africains et les Egyptiens ne sont pas professionnels; ils sont semi-professionnels", a-t-il enchaîné, relevant au passage que "c'est une punition que les dieux nous ont donnée de ne pas aller à la CAN pour régler nos problèmes internes".

De l'avis de Christel Marie Manga, "ça ne sert à rien de sanctionner Eto'o Fils et son adjoint Eyong Enow. Au contraire, ça nous enfonce".

Pour avoir refusé de conduire ses coéquipiers pour un match amical contre l'Algérie fin novembre à Alger, pour cause de primes non payées, le capitaine des Lions indomptables, aujourd'hui auréolé du statut de footballeur le mieux payé du monde suite à son contrat avec le club russe d'Anzhi, a été sanctionné à 15 matches de suspension par la FECAFOOT, une peine réduite à 5 matches.

"Il faudrait avoir le courage de se regarder dans la glace et de prendre conscience des tares qui ont amené à ne pas se qualifier à la CAN 2012 et savoir que la CAN 2013 est à quelques mois, qu'il faut se ressaisir, prendre des décisions justes pour pouvoir impulser la dynamique des Lions indomptables, au lieu de prendre des décisions qui parfois ressemblent à des coquilles vides", propose Henri Manga.

Olivier Olemb en appelle carrément au secours de la FIFA pour libérer le football camerounais de ses mauvais mais tout-puissants dirigeants, qui sont justement sous la protection de l'instance internationale et échappent à l'autorité de l'Etat.

jeudi 19 janvier 2012

L'EXPERIENCE D'AUTRES PAYS EMERGENTS : LES "DRAGONS" ASIATIQUES

LE PRÉSIDENT PAUL BIYA .


<<Il en ressort que nous devrons de plus en plus compter sur nos propres efforts, nous inspirer de l’expérience des pays émergents. Pour cela, je crois que nous devrions faire de la relance une véritable cause nat
ionale. Tous les acteurs de notre économie devraient se mobiliser, avec l’aide des pouvoirs publics, pour que leurs efforts convergent vers un seul et unique objectif : faire décoller le Cameroun, comme l’ont fait il y a une trentaine d’années les nouveaux « dragons » asiatiques. Ce « patriotisme » économique pourrait rassembler toutes les forces vives du pays. En disant cela, je pense en particulier aux femmes camerounaises dont le dynamisme est unanimement reconnu mais aussi aux jeunes générations qui ont du mal, en dépit de leurs compétences, à se hisser aux postes de responsabilité.>>

LE DOCUMENT DE STRATEGIE POUR LA CROISSANCE ET L'EMPLOI

LE PRÉSIDENT PAUL BIYA .


<<Pour réaliser ce grand dessein, nous ne sommes pas sans atouts.


Nous avons désormais une feuille de route, le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, qui fixe les objectifs pour la décennie en cou
rs et le cadre dans lequel s’insère notre programmation budgétaire. Celle-ci reposera en 2012 sur la poursuite de l’amélioration de la gestion des finances publiques, notamment par un recouvrement judicieux des recettes budgétaires et un progrès de la qualité de la dépense. L’accroissement des investissements sera favorisé par des mesures fiscales et douanières incitatives. Dans le même esprit, le budget d’investissement public pour 2012 a été sensiblement augmenté. Il sera affecté en priorité à deux grands secteurs : les infrastructures et les filières de production. Parmi d’autres, ces dispositions traduisent la volonté de l’Etat d’agir énergiquement pour accélérer la relance de notre économie.>>

L’INTÉRÊT GÉNÉRAL COMME RÈGLE D'OR


LE PRESIDENT PAUL BIYA

<<Il nous faudra en effet, pour tirer parti de ces facteurs favorables, remettre en cause les comportements qui sont à l’origine de nos déficiences ou de nos échecs. Au premier rang d’entre eux, la recherche du profit personnel au détriment de l’intérêt général, lequel devrait pourtant être la règle d’or du service public. Le Contrôle de l’Etat devra se montrer inflexible à ce sujet. De même, les mauvaises habitudes telles que le népotisme, le trafic d’influence, la fraude qui se sont largement répandus, devront disparaître.>>

ACCELERER LA MISE EN VALEUR DE NOS RESSOURCES

LE PRÉSIDENT PAUL BIYA .


<<Nous devrons aussi compter avec l’évolution de l’économie mondiale sur laquelle planent pour le moment de lourdes incertitudes… Dans un tel climat, nous n’avons pas d’autre choix que d’accélérer la mise en valeu
r de nos ressources en lançant dès que possible nos grands projets. Pour les financer, outre la participation de notre budget d’investissement public, nous aurons recours à l’épargne nationale, c’est-à-dire à l’emprunt, aux bailleurs de fonds, internationaux ou autres, et aux pays amis.>>

QUE DE RICHESSES NATURELLES !

LE PRÉSIDENT PAUL BIYA .


<<Je n’aurai pas, je crois, à m’étendre sur le chapitre de nos richesses naturelles. Elles sont connues de tous. Je me bornerai à rappeler les principales :


- Une agriculture disposant de vastes espaces disponibl
es et de conditions climatiques favorables. On se souviendra que j’ai exposé à Ebolowa les grandes lignes de la « révolution agricole » qu’il faudra à tout prix lancer au cours de ce septennat.

- Des ressources minières, notamment fer, bauxite, cobalt, dont l’exploitation est prévue.

- Des ressources énergétiques, hydroélectricité, pétrole, gaz qui sont en cours d’exploitation ou en projet.

Je n’aurai garde d’omettre nos ressources humaines, nombreuses, laborieuses, bien formées, qui devraient trouver à s’employer avec la mise en œuvre de nos grands projets et l’accélération de la professionnalisation de l’enseignement.

Ces atouts suffiront-ils pour mener à bien notre grand dessein ? La question mérite d’être posée.>>

LE TEMPS DE LA MOISSON DU RENOUVEAU

LE PRÉSIDENT PAUL BIYA .

<<Mes chers compatriotes,


Je suis bien conscient que les efforts que je vous demande pour soutenir notre dessein commun ne doivent pas aller sans contrepartie. Il est temps pour vous en effet de recueillir les fr
uits des sacrifices que vous avez consentis.

Si, comme je le pense, nous réussissons à relancer vigoureusement notre activité économique, la situation de l’emploi devrait sensiblement se détendre. Les couches sociales les plus touchées par le chômage, les jeunes notamment, pourraient accéder à la vie professionnelle et voir leur sort s’améliorer. Nous ferons tout pour qu’il en soit ainsi. L’Etat, d’autre part, continuera à ouvrir la fonction publique dans la mesure de ses moyens.>>
LE PRÉSIDENT PAUL BIYA .


<<Par ailleurs, nous ne devrons pas nous dissimuler que « la nouvelle dynamique » que nous voulons impulser exigera des services de l’Etat, mais aussi de la société civile, des efforts et un dévouement considérabl
es. C’est de cette forme de patriotisme dont j’ai parlé plus haut, car il ne s’agit rien moins que de sortir le Cameroun de la catégorie des pays en développement pour le hisser au niveau des nouveaux pays émergents. Sachons que c’est là une entreprise de longue haleine qui prendra du temps et de la persévérance.>>

LE PROGRAMME DU GOUVERNEMENT CAMEROUNAIS

LE PRÉSIDENT PAUL BIYA .


<<Je ne reviendrai pas en détail sur les grands projets que j’ai longuement évoqués devant l’Assemblée Nationale lors de ma prestation de serment et qui sont repris dans le programme du nouveau Gouvernement. Je co
mpte sur celui-ci – que je considère comme un « gouvernement de mission » – pour consacrer toute son énergie et ses compétences à la réalisation de ces projets. J’y veillerai personnellement.>>

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: EXPLOITATION MINIÈRE : l’ère industrielle.

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: EXPLOITATION MINIÈRE : l’ère industrielle.: Le secteur moderne minier à développer vise, selon le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, l’exploration, l’exploitati...

EXPLOITATION MINIÈRE : l’ère industrielle.


Le secteur moderne minier à développer vise, selon le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, l’exploration, l’exploitation et la transformation des gisements de cobalt, nickel et manganèse près de Lomié, estimés à 54 millions de tonnes de minerai sur 5%, et de fer (Mbalam environ 2,5 milliards de fer à 40%, et Kribi estimés à 350 millions de tonnes à 35%).

S’y ajoutent, des gisements de bauxite de Ngaoundal et Minim- Martap estimés à plus de 1 milliard de tonnes à 43%, de rutile d’Akonolinga avec des réserves géologiques d’environ 300 millions de tonnes à 0,9% et diamant de Mobilong avec des réserves estimées à plus de 700 millions de carats, etc.

A travers ces projets, le Gouvernement camerounais cherche à atteindre une croissance économique de 5,5%, contre 3% à présent.

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: PROJETS STRUCTURANTS DES GRANDES RÉALISATIONS AU C...

GENERATION CAMEROUN EMERGENCE: PROJETS STRUCTURANTS DES GRANDES RÉALISATIONS AU C...: Chemins de fer : plus de 1 000 kilomètres de voies à aménager Depuis plus de trois décennies, il existe un seul chemin de fer, le Trans...

PROJETS STRUCTURANTS DES GRANDES RÉALISATIONS AU CAMEROUN (2)

Chemins de fer : plus de 1 000 kilomètres de voies à aménager

Depuis plus de trois décennies, il existe un seul chemin de fer, le Transcamerounais qui traverse quelques Région
s du pays sur une distance de moins de 1 200 kilomètres. Dans les 10 ans à venir, la densité du réseau ferré devra passer de 0,06 kilomètre à 0,10 kilomètre pour 1 000 habitants.

Cet objectif devra se concrétiser par l’aménagement d’un autre millier de kilomètres de voies « selon les standards internationaux (...) dans le but, d’une part, d’achever l’intégration économique des régions septentrionales et méridionales du pays et, d’autre part, de désenclaver les pays voisins ne disposant pas d’accès sur la mer ».

Sont prévues, les lignes Kribi-Ebolowa-Mbalam, Limbe-Douala- Edéa-Kribi, Ngaoundéré-Garoua-Maroua-Kousseri, Edéa-Yaoundé- Ngaoundal, Belabo-Bangui, Yaoundé-Belinga-Booué et Minim-Martap- Ngaoundal.
Transport : deux projets phares de ports en eaux profondes

Longtemps annoncée, la construction de deux ports en eaux profondes respectivement dans les villes de Kribi (Sud du pays) et Limbe (Sud-ouest) représente l’un des grands projets de développement du Cameroun, porteurs de croissance. Avec plus d’envergure, le futur port de Kribi devra se caractériser par des terminaux destinés au transport de l’aluminium, des hydrocarbures et des conteneurs. L’infrastructure devra comporter en outre un appontement fer.

En dehors du port, Limbe focalisait déjà son attention sur la construction en cours d’un yard pétrolier, qui traduit « l’ambition du Cameroun d’offrir aux pays riverains du Golfe de Guinée et aux opérateurs notamment pétroliers intervenant dans cette zone un chantier naval moderne et compétitif ».

A Douala, la métropole économique camerounaise, il est annoncé le dragage du chenal d’accès au port fluvial pour l’approfondir au moins 8 mètres afin de le rendre accessible aux navires de taille moyenne.
Exploitation minière : l’ère industrielle

minesLe secteur moderne minier à développer vise, selon le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, l’exploration, l’exploitation et la transformation des gisements de cobalt, nickel et manganèse près de Lomié, estimés à 54 millions de tonnes de minerai sur 5%, et de fer (Mbalam environ 2,5 milliards de fer à 40%, et Kribi estimés à 350 millions de tonnes à 35%).

S’y ajoutent, des gisements de bauxite de Ngaoundal et Minim- Martap estimés à plus de 1 milliard de tonnes à 43%, de rutile d’Akonolinga avec des réserves géologiques d’environ 300 millions de tonnes à 0,9% et diamant de Mobilong avec des réserves estimées à plus de 700 millions de carats, etc.

A travers ces projets, le Gouvernement camerounais cherche à atteindre une croissance économique de 5,5%, contre 3% à présent.