Absent à la dernière audience pour insécurité sur sa personne,
l'ex-secrétaire général de la présidence était supposé déposé hier.
L'audience d'hier est consacrée à l'audition des deux derniers témoins, notamment Hubert-Marie Otélé Essomba et Jean-Marie Atangana Mebara. Le troisième «larron», Jérôme Mendounga, ayant été auditionné lors de l'audience du 18 janvier dernier. Ce jour-la, l'ancien Secrétaire général de la présidence de la République n'avait pas fait le déplacement du tribunal de grande instance du Mfoundi ou il était pourtant attendu.
Après les dépositions de son co-accusé, Jérôme Mendounga, chef de la mission diplomatique du Cameroun aux Etats-Unis d'Amérique au moment des faits, Gilbert Schlick, le président de la collégialité, a «constaté» l'absence d'Atangana Mebara. Pourquoi ce dernier ne s'était-il pas présenté au tribunal? Maitre Claude Assira Engoute, avocat de l'accusé a évoqué la «sécurité» qui n'est pas garantie pour son client. L'homme de droit est longuement revenu sur «l'incident grave» qui s'est produit lors de l'audience du 4 janvier.
L'audience d'hier est consacrée à l'audition des deux derniers témoins, notamment Hubert-Marie Otélé Essomba et Jean-Marie Atangana Mebara. Le troisième «larron», Jérôme Mendounga, ayant été auditionné lors de l'audience du 18 janvier dernier. Ce jour-la, l'ancien Secrétaire général de la présidence de la République n'avait pas fait le déplacement du tribunal de grande instance du Mfoundi ou il était pourtant attendu.
Après les dépositions de son co-accusé, Jérôme Mendounga, chef de la mission diplomatique du Cameroun aux Etats-Unis d'Amérique au moment des faits, Gilbert Schlick, le président de la collégialité, a «constaté» l'absence d'Atangana Mebara. Pourquoi ce dernier ne s'était-il pas présenté au tribunal? Maitre Claude Assira Engoute, avocat de l'accusé a évoqué la «sécurité» qui n'est pas garantie pour son client. L'homme de droit est longuement revenu sur «l'incident grave» qui s'est produit lors de l'audience du 4 janvier.
En effet, juste après l'audience du 4 janvier, l'ancien ministre de l'Enseignement supérieur a été violenté par un lieutenant de la gendarmerie qui était pourtant garant de sa sécurité. Alors que l'accusé s'apprêtait à dédicacer son livre, écrit en taule et intitule «Lettres d'ailleurs», le gendarme l'a empêche de coucher des mots sur le livre, confisquant un exemplaire au passage. Me Assira a aussitôt saisi le tribunal par une lettre. Aucune réaction n'ayant été prise par la collégialité du juge Gilbert Schlick, l’accusé a décidé de ne plus se rendre au tribunal. C'est du moins ce qu'il a fait lors de l'audience du 18 janvier dernier.
Mais, il semble revenu sur sa position. Joint au téléphone avant- hier, Me Assira Engoute n'a pas la présence de son client au tribunal . A la question de savoir si Jean-Marie Atangana Mebara allait faire le déplacement du Tgi du Mfoundi le 31 janvier 2012, son conseil a répondu «oui». Cela voulait certainement dire que les autorités judiciaires avaient pris des mesures appropriées pour «garantir la sécurité de son client» telle que suggère antérieurement? Me Assira a rappelle que la «sécurité n'est pas palpable». Toutefois, deux possibilités étaient envisagées pour se la garantir: «On peut choisir de se retirer physiquement, ou d'en parler publiquement». Apres avoir expérimenté la première hypothèse, Jean-Marie Atangana Mebara entend donc essayer la seconde aujourd'hui. Avec Kevin Walls, Hubert-Marie Otélé Essomba, Jérôme Mendounga, Jean-Marie Atangana Mebara est accusé de détournement de la somme de 121 581 180 FCFA, reliquat d'un montant de 720 millions FCFA débloqués par la Société nationale des hydrocarbures pour l'acquisition d'un avion présidentiel: Albatros.
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