samedi 4 février 2012

LIBERER LE FOOTBALL CAMEROUNAIS DES INTRUS,BRIGANDS ET BRAQUEURS DE TOUS BORDS !

Roger Milla appelle à libérer le football camerounais malade de ses " brigands"

 Figure emblématique du football mondial, Roger Milla, qui émerveilla le monde entier avec son talent hors pair lors de la Coupe du monde de football (Mondial) de 1990 en Italie, a appelé dans un entretien à Xinhua à libérer le football malade de ses "intrus", " brigands" et "braqueurs" de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT).

Sports : Roger Milla appelle à libérer le football camerounais malade de ses " brigands" Roger Milla

Pourtant président d'honneur de cet organisme, le "vieux Lion", reconduit en décembre dans ses fonctions d'ambassadeur itinérant à la présidence de la République camerounaise et connu pour son franc-parler, n'arrête pas de fustiger les méthodes de gestion de la FECAFOOT qu'il assimile à "une manière de prendre le Cameroun en otage".
Question : Roger Milla, Charles Ateba Eyene publie un livre-diagnostic sur le football camerounais le décrivant comme étant très malade. C'est un jugement que vous partagez en tant que figure emblématique de ce sport ?




Réponse : Il faut lire ce livre et beaucoup de gens comprendront que notre football aujourd'hui a des difficultés parce qu'il y a des intrus, il y a des brigands, il y a des braqueurs là-dedans, qui ne veulent pas lâcher. Je pense que c'est une manière de prendre le Cameroun en otage. Et personne ne prendra le Cameroun en otage. Alors, nous demandons tout simplement à ceux qui gèrent notre football de libérer notre football. Nous avons encore besoin de beaucoup de victoires ; nous avons besoin de fabriquer beaucoup plus de grands joueurs.
Q : Est-ce que vous avez vécu les mêmes maux qui sont décriés dans cet ouvrage ?




R : Tout à fait, je ne veux pas revenir là-dessus. Je vis ça déjà depuis 5, 6, 7 ans. Je n'aime pas les gens qui font trop de la démagogie. Il y a beaucoup de nos anciens camarades qui ont joué avec nous, qui sont rentrés dans ce système aujourd'hui et qui nuisent à notre football. Je voudrais simplement demander à tous les anciens joueurs si vraiment ils ont aimé et s'ils ont pratiqué le football pour ce pays qu'il est temps de réagir.
Q : Il y a l'affaire Eto'o où on est partis d'une suspension de 15 à 5 matches. Faut-il saluer cette évolution de ce dossier ?



R : Non, je pense tout simplement que c'est du cinéma. On ne peut pas condamner un individu au tribunal à 10 ans de prison, la personne ne fait pas appel et le tribunal revient sur la même sanction pour la ramener à un an ou à cinq mois. Donc, il y a quelque chose qui ne va pas là-dedans. C'est pour vous dire que beaucoup là-dedans ne réfléchissent pas. Au contraire ! S'ils étaient vraiment tous intelligents comme ils le disent, ils ne prendraient pas ce genre de décision.
Q : Est-ce que ça permet de calmer les esprits des supporters camerounais ?
R : Oh, je ne pense pas ! Vous savez, huit mois, c'est beaucoup ; c'est beaucoup de matches aussi. Heureusement qu'il y a la Coupe d'Afrique pour l'instant et que nous n'avons pas de matches proches. Je crois que ça aurait été un autre problème très grave pour nous d'apprendre qu'un ténor d'une équipe est suspendu, qu'il soit aimé ou pas, c'est grave. Pour moi, la sanction doit revenir à zéro match ou alors on la remet à 15 matches.
Q : Tout le monde s'accorde à dire que le mal du football camerounais est profond. Pour vous, comment doit-on le résoudre ?




R : Ecoutez, il n'y a que la nation pour résoudre ce mal. Puisqu'il paraît que ce mal empêche beaucoup de gens de dormir, ce mal dérange beaucoup de personnes. Ce mal ne peut pas être résolu par le gouvernement. Donc, je pense qu'il n'y a que l'Etat pour résoudre ce mal. Et l'Etat, c'est d'abord le chef de l'Etat et puis la population.

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