FORTUNES DIVERSES POUR DES PRODUCTEURS DU CACAO AU CAMEROUN
Alors qu’on annonce pour les
récentes ventes une augmentation du prix dans certaines zones de
production, à l’Est, les producteurs font face à une baisse du prix du
kilogramme
Les vendeurs de cacao au Cameroun
font face depuis peu de temps à des fortunes diverses. Pour les
dernières statistiques, on a annoncé une légère hausse du prix du
kilogramme, notamment dans les régions du Sud-ouest et du Sud. Selon des
informations obtenues des planteurs, le prix du kilogramme serait passé
de 950 à 980 FCFA dans la région de production e Kumba, dans la
Sud-ouest, et de 800 à près de 1000 FCFA dans la zone de production
d’Ebolowa dans la région du Sud. Pour les planteurs c’est la
satisfaction. "Nous pouvons dire que l’année commence plutôt bien, après
une fin d’année un peu bizarre. Souvent en janvier on ressent le poids
des problèmes d’argents, mais là je peux dire que nous sommes en haut,
on souhaite seulement que cela dure longtemps" a expliqué Ndongo Simon
un producteur de Cacao résidant à Yaoundé la capitale du pays.
L’explication à cette envolée des prix, la forte demande du marché, qui
trouve une production moins importante. Selon une information rapportée
par l’agence Reuters, des responsables e coopérative agricoles ont fait
savoir que dans les champs on ne retrouve presque plus de fèves, alors
que les acheteurs en provenance de Douala en demande d’avantage.
A l’Est, les producteurs font face à une baisse réel du prix du kilogramme
Ce n’est pourtant pas la joie pour
tout le monde. Dans la région de l’Est du pays, les producteurs font
face à une variation plutôt négative de leur revenu. De 800 FCFA, le
prix du kilogramme a chuté par endroit jusqu’à 600 et même 500 francs
FCFA. Des responsables agricoles dans la région joints au téléphone ont
affirmé que les producteurs font face à une double circonstance
négative. La diminution de la demande en provenance des pays voisins et
frontaliers comme le Gabon et la République du Congo et aussi la
difficulté persistante à pouvoir acheminer la production vers les
centres urbains de Yaoundé et de Douala. Plusieurs producteurs auraient
choisi de stocker leurs fèves en attendant une meilleure période
d’achat. Une situation qui plombe le revenu des ménages de cette zone,
mais reste gérable en raison de la diversité des activités agricoles
qui y sont menées. Le Cacao pour l’Etat camerounais reste une source
principale de devise, et pour les producteur une source importante de
revenus. Avec 240 000 tonnes produites lors de la saison 2010/2011, le
pays a conforté sa cinquième place mondiale. Le gouvernement camerounais
s’est dit résolu à porter la production à 250 tonnes pour la campagne
2011/2012. Le contexte international s’y prête. L’amélioration des
conditions de vies dans de nombreux pays émergeants, ont fait grimper
les besoins en chocolat et aussi les prix de sa matière première. Mais
la demande mondiale pourrait faire face aux risques de récession en
chaine annoncées dans les pays européens, premier acheteur de la
production camerounaise. La production camerounaise devra aussi faire
face aux différentes atteintes dont elle souffre parfois.
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