Un « spécial village » des droits de l’homme dédié à Paul Biya.Erigé
dans le chef-lieu de la région du Sud à l’occasion de la 63ème journée
internationale des Droits de l’homme,
l’édifice permettra non seulement aux populations de mieux cerner les
questions relatives aux Droits de l’homme ; mais également de magnifier
les actions de l’Etat camerounais qui s’emploie depuis les années 90, à
renforcer les libertés individuelles et le respect des personnes
vulnérables.
La commission nationale des Droits de l’homme et
des libertés (Cndhl) a voulu donner de la couleur à l’événement cette
année en se « délocalisant » de la capitale politique pour la « ville du
chimpanzé pourri ». Cette rupture avec l’approche habituelle qui
consistait pour la Cndhl à mener ses activités essentiellement à Yaoundé
et ses environs réside apprend-on, dans son souci de protéger et de
promouvoir le respect de la dignité humaine au Cameroun en se
rapprochant davantage des populations afin de mieux leur inculquer la
culture des Droits de l’homme. La construction d’un village des droits
de l’homme, comme l’explique Barthélemy Obongono Eye’e, à Ebolowa répond
à plusieurs exigences. A en croire le secrétaire général de la Cndlh il
a pour principal objectif de conscientiser davantage les populations de
cette localité et de ses environs sur les questions des droits de
l’homme en vulgarisant les mécanismes de protection de ces droits ,en
présentant les structures en charge de la protection et de la promotion
des droits de l’homme et favorisant la connaissance de ces différents
droits.
C’est sans doute pourquoi du 05 au 10 décembre 2011,
plusieurs activités ont été menées dans le cadre de l’animation de ce
village, notamment des échanges qui ont pu rapprocher les populations de
l’action des services publics et de la société civile en matière de
promotion et de protection des droits de l’homme ; des cliniques
juridiques qui ont fourni des conseils aux victimes de violations, une
exposition qui a présenté l’action de la Cndhl et ses partenaires, des
projections cinématographiques sur plusieurs thèmes qui ont été
réalisées suivies d’échanges, ou encore ce mini atelier a permis aux
personnes malentendantes ou non de connaître les fondamentaux du langage
des signes. L’équipe conduite par Barthélemy Obongono Eye’e a également
réalisé plusieurs visites de terrain pour mesurer l’encadrement des
enfants orphelins ou celui des personnes vivant avec le vih/sida.
Etant donné que cette année, le thème de la journée célébrait les
défenseurs des droits de l’homme, surtout à ceux qui s’investissent à
travers les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, le message
délivré par Dr Chemuta D. Banda s’articulait en grande partie sur un
vibrant hommage à ces défenseurs qui s’investissent de plus en plus dans
ces réseaux virtuels. Ces nouveaux médias comme le reconnaît le
président de la Cndhl, peuvent être utiles dans la protection des droits
humains, d’où l’impératif de s’intéresser de plus en plus à
l’exploitation de ces nouvelles technologies au service de la promotion
et de la protection des droits de l’homme.
Perçu de la sorte, ils
peuvent, par exemple, faire des recherches sur plusieurs thématiques,
découvrir des opportunités de collaboration et d’échange sur la
situation des droits de l’homme dans leurs pays. Ce d’autant plus que
l’utilisation remarquée des réseaux sociaux qui sont des plateformes
d’échanges instantanés entre internautes dynamise l’action des
défenseurs des droits de l’homme à travers le monde .Bref, « ils
permettent de faire partir d’une communauté qui veille, à travers une
information permanemment renouvelée, à la protection de nos droits grâce
à une surveillance commune. Ils facilitent enfin des échanges et
offrent un formidable moyen à leurs utilisateurs de trouver des
opportunités pour mener des projets en matière de droits de l’homme »,
conclut Dr Chemuta D. Banda.
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