KRIBI POWER DEVELOPPEMENT CORPORATION (KPDC) : LIVRAISON DU PROJET AU PREMIER SEMESTRE 2013.

Les 173 milliards FCfa nécessaires ayant été entièrement mobilisés, reste maintenant de tenir les délais de livraison du projet. Le directeur général de la Kribi Power Development Corporation (Kpdc), Francis Simb Nag, l’a encore redit hier, le début de commercialisation de l’énergie électrique produite par Kpdc qui inaugure ainsi le processus de production indépendante d’électricité au Cameroun, est prévu pour le premier trimestre de 2013. Tous les travaux devront donc avoir été achevés à cette date. Pour l’instant, il y en a trois principaux: La construction de la centrale électrique, la construction du poste de transformateur, la construction de la ligne d’évacuation d’énergie (laquelle va permettre d’injecter les 216 Mégawatts qui seront produits dans le réseau interconnecté Sud de Aes). Produit en off-shore, le gaz qui sera utilisé comme combustible sera livré à Kpdc en décembre prochain via grâce à deux oléoducs qui relieront le champ gazier au centre de production de Mpolongwé, via Douala.

La commercialisation de l’énergie électrique produite par Kpdc viendra mettre un terme à des travaux démarrés en mars 2010, dont l’exécution, à la vérité, n’a pas toujours été constante. A cause notamment, de la longue période (4 ans) qui aura été nécessaire pour boucler le financement du projet d’un montant global de 173,2 milliards FCfa. Mais, ainsi que l’on a pu comprendre hier, ces travaux avancent désormais à grands pas. Selon Francis Simb Nag, sept des treize groupes qui production d’énergie (chacun d’eux en produit 16,6 Mw en pleine puissance) sont déjà au port de Douala. Les six autres y arriveront en février 2012. Le montage des équipements devrait démarrer «incessamment». Des nouvelles rassurantes pour Aes-sonel, tout comme le sont les 216 Mw que ce projet apportera à son réseau, lui permettant ainsi de se diversifier et surtout, de desserrer l’étau des aléas climatiques qui hypothèquent la constitution des réserves, d’autant que jusqu’ici la production est à 90% d’origine hydraulique.