jeudi 19 janvier 2012

PROJETS STRUCTURANTS DES GRANDES RÉALISATIONS AU CAMEROUN (2)

Chemins de fer : plus de 1 000 kilomètres de voies à aménager

Depuis plus de trois décennies, il existe un seul chemin de fer, le Transcamerounais qui traverse quelques Région
s du pays sur une distance de moins de 1 200 kilomètres. Dans les 10 ans à venir, la densité du réseau ferré devra passer de 0,06 kilomètre à 0,10 kilomètre pour 1 000 habitants.

Cet objectif devra se concrétiser par l’aménagement d’un autre millier de kilomètres de voies « selon les standards internationaux (...) dans le but, d’une part, d’achever l’intégration économique des régions septentrionales et méridionales du pays et, d’autre part, de désenclaver les pays voisins ne disposant pas d’accès sur la mer ».

Sont prévues, les lignes Kribi-Ebolowa-Mbalam, Limbe-Douala- Edéa-Kribi, Ngaoundéré-Garoua-Maroua-Kousseri, Edéa-Yaoundé- Ngaoundal, Belabo-Bangui, Yaoundé-Belinga-Booué et Minim-Martap- Ngaoundal.
Transport : deux projets phares de ports en eaux profondes

Longtemps annoncée, la construction de deux ports en eaux profondes respectivement dans les villes de Kribi (Sud du pays) et Limbe (Sud-ouest) représente l’un des grands projets de développement du Cameroun, porteurs de croissance. Avec plus d’envergure, le futur port de Kribi devra se caractériser par des terminaux destinés au transport de l’aluminium, des hydrocarbures et des conteneurs. L’infrastructure devra comporter en outre un appontement fer.

En dehors du port, Limbe focalisait déjà son attention sur la construction en cours d’un yard pétrolier, qui traduit « l’ambition du Cameroun d’offrir aux pays riverains du Golfe de Guinée et aux opérateurs notamment pétroliers intervenant dans cette zone un chantier naval moderne et compétitif ».

A Douala, la métropole économique camerounaise, il est annoncé le dragage du chenal d’accès au port fluvial pour l’approfondir au moins 8 mètres afin de le rendre accessible aux navires de taille moyenne.
Exploitation minière : l’ère industrielle

minesLe secteur moderne minier à développer vise, selon le Document de Stratégie pour la Croissance et l’Emploi, l’exploration, l’exploitation et la transformation des gisements de cobalt, nickel et manganèse près de Lomié, estimés à 54 millions de tonnes de minerai sur 5%, et de fer (Mbalam environ 2,5 milliards de fer à 40%, et Kribi estimés à 350 millions de tonnes à 35%).

S’y ajoutent, des gisements de bauxite de Ngaoundal et Minim- Martap estimés à plus de 1 milliard de tonnes à 43%, de rutile d’Akonolinga avec des réserves géologiques d’environ 300 millions de tonnes à 0,9% et diamant de Mobilong avec des réserves estimées à plus de 700 millions de carats, etc.

A travers ces projets, le Gouvernement camerounais cherche à atteindre une croissance économique de 5,5%, contre 3% à présent.

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